Des organismes communautaires dolmissois sous un même toit

2 janvier 2020
Des organismes communautaires dolmissois sous un même toit

Ce n’est pas toujours facile pour les organismes communautaires d’offrir des services à la hauteur de ce qu’ils souhaitent. L’une des causes : le manque de financement pour se loger dans des locaux adaptés et sécuritaires. À l’instar de la province, la région n’échappe pas à cette problématique .

Depuis novembre, la Corporation de développement communautaire Maria-Chapdelaine et deux autres organismes offrent leurs services dans une bâtisse complètement rénovée de Dolbeau-Mistassini. En partageant certains coûts comme le déneigement, ils se retrouvent dans des locaux mieux adaptés aux besoins de leurs clientèles, mais non sans inconvénients.

 »Les propriétaires de ces bâtiments qui louent aux organismes communautaires sont majoritairement assez conciliants. Ils vont nous offrir des prix quand même avantageux, mais à condition de signer des baux plus longs. Donc, on s’engage quand même beaucoup plus à long terme avec des financements qui, des fois, sont incertains.  » Cindy Migneault, directrice générale de la Corporation de développement communautaire Maria-Chapdelaine

Pour la Table nationale des corporations de développement communautaire, l’accessibilité à des espaces sécuritaires et adaptés est devenue un enjeu prioritaire pour les organismes. Selon l’agente de développement à la recherche, Ophélie Couspeyre, le manque de financement nuit à la qualité des services offerts.

 »À l’heure actuelle, il n’y a aucun levier financier qui est destiné à l’acquisition, à la rénovation ou à l’entretien des bâtiments communautaires. » – Ophélie Couspeyre, de la Table nationale des corporations de développement communautaire.

L’organisme a fait part de ses doléances à Québec qui doit lancer son prochain plan d’action communautaire en 2021. »

 

Sources